Homélie du frère Alain DURAND *
Nous avons entendu ce matin dans la première lettre de Jean l’affirmation centrale de notre foi : Dieu est amour. Nous sommes là devant la synthèse de tout ce que nous avons appris dans toute l’Écriture et, espérons-le, dans nos vies.
Il nous faut percevoir que c’est une Révélation extraordinaire qu’on ne trouve pas ailleurs. Dans l’évangile, nous voyons aussi que Dieu est présent en nous et nous en Lui, tout comme le Père est dans le Fils et le Fils est dans le Père.
Pour qu’il y ait amour, il faut de la réciprocité. C’est la fine pointe de l’amour. Jean nous le redit : l’amour d’autrui est le fond de l’amour pour Dieu. Quand le Nouveau Testament nous parle d’amour, il nous parle de Dieu. Il est clair qu’il ne s’agit pas d’amour en paroles ou de pure sentimentalité. L’amour de Dieu passe toujours par l’amour de ceux qui sont avec nous.
De fait, il n’y a pas d’amour tout court sans l’amour de Dieu Il n’y a pas d’amour qui ne vienne de Dieu.
Nous approchons de Pentecôte. Nous le savons : Pentecôte est la fête de l’Esprit Saint. Cet Esprit de Dieu est l’Amour qui unit le Père et le Fils. Il est aussi pour nous la force qui nous vient de Dieu.
Espérons recevoir plus pleinement cet amour de Dieu. Cette précieuse réciprocité avec Dieu et avec le prochain, puisque, finalement, tout cela ne fait qu’un.
Act. 1, 15-17. 20a.20c.-26 ; 1 Jn. 4, 11-16 ; Jn. 17, 11b-19
Notes prises par une sœur de la communauté